Vendredi 8 avril, nous avons célébré la fête des Rameaux à l’école dans la grande salle en présence du Père Jean-Pierre. La fête des Rameaux, c’est la célébration de l’entrée triomphale de Jésus dans la ville de Jérusalem.

Jésus demande à ses Apôtres d’aller chercher un âne, et comme cela avait été annoncé par les prophètes, Jésus entre assis sur un âne, dans la grande ville de Jérusalem. Alors, la foule si nombreuse prend des branches. Hommes, femmes, enfants, ils mettent des vêtements par terre comme pour faire un beau tapis à Jésus. Quand Jésus passe au milieu d’eux, ils agitent leurs rameaux et crient « Jésus est le Messie, le Fils de David! » Les prophètes avaient en effet annoncé que le Sauveur serait un descendant du grand roi David. Et ils crient encore dans leur langue (l’hébreu), remplis de bonheur: « Hosanna! » (Hoscha na), ce qui veut dire « Sauve, nous t’en prions ! ». Ils aimeraient tant que Jésus devienne leur roi et qu’il chasse les Romains. Mais Jésus sait qu’il a reçu une autre mission de la part de Dieu son Père. Il n’est pas venu dans le monde à Noël pour être le roi qui va chasser les Romains. Il est venu pour donner sa vie sur une croix et ensuite ressusciter pour que jamais plus la mort n’ait le dernier mot. Il sait qu’il va mourir puis être vivant grâce à Dieu son Père. (C.SPERISSEN, M.WACKENHEIM, Pâques raconté et chanté aux enfants, CRER Bayard)

EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MARC (chapitre 11)

01 Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples

02 et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le.

03 Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?”, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.” »

04 Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent.

05 Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »

06 Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.

07 Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.

08 Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs.

09 Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

10 Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »

Les Rameaux n’ont pas été bénis pour permettre aux familles d’aller vivre ensemble la liturgie du dimanche des Rameaux dans leurs paroisses respectives le dimanche suivant. Le rameau béni n’est pas un talisman, ni une protection, ni un « gri-gri », il nous invite à nous engager à suivre le Christ dans sa Passion. Il nous invite à laisser le Christ nous guider. Son bois nous rappelle le bois de la croix où le Christ a été crucifié et ses feuilles vertes, la résurrection, la victoire de la vie sur la mort, de la lumière sur les ténèbres.

Nous sommes ainsi entrés dans la semaine sainte.